Le projet « Paris 1867, Traverser le monde », porté par un réseau international de chercheurs, est dédié à l’élaboration et la construction d’une exposition majeure grand public consacrée à l’un des plus grands rassemblements internationaux du second empire, l’Exposition Universelle qui s’est tenu à Paris sur le Champs de Mars du 1er avril au 30 novembre 1867. Loin d’être une exposition traditionnelle, ce projet mobilise des technologies ultra – contemporaines au service de l’histoire et de la muséographie afin de recréer l’expérience qu’ont vécu les visiteurs en 1867.
Daniel Foliard est professeur des Universités (Université Paris Cité, LARCA, CNRS). Il travaille sur l’empire britannique (XIXe-première moitié du XXe siècle) dans une perspective trans-impériale et globale en portant une attention particulière sur les archives visuelles. Ses travaux actuels étudient la combinaison entre outils de l’intelligence artificielle et histoire de la photographie.
d’exposition en 1867 à découvrir en immersion prochainement
Vues stéréoscopiques servent de bases de données pour reconstruire l’exposition numériquement
Napoléon III voit les choses en grand : il fait construire sur le Champ-de-Mars un vaste palais elliptique et aménager un parc où sont érigés un Palais de l’Industrie et une centaine de pavillons éphémères.
L’Exposition Universelle de Paris en 1867 innove par sa taille et par son projet : un très grand nombre de pays exposants, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie contribuent dans tous les champs d’activités, des Beaux-Arts à l’industrie mais aussi aux organisations sociales et notamment caritatives. La France et les autres puissances industrielles viennent y afficher leurs modernités en un moment de réel optimisme face au progrès technique.
Une équipe composée d’historiens et historiennes du XIXe et de la photographie (Gary Van Zante, Zeynep Çelik, Daniel Foliard, Quentin Deluermoz) et de l’une des plus grands spécialistes de muséographie digitale (Sarah Kenderdine) travaille ainsi à la conception d’un objet historique et technologique grand public novateur en matière d’écriture de l’histoire.
En plus du travail muséographique, les équipes du projet vont investir le champ numérique et de l’IA. A partir de bases de données, les chercheurs vont créer une installation numérique qui permettra aux spectateurs de se déplacer dans l’exposition grâce à un rendu, en trois dimensions, réalisé à partir de plus de 800 vues stéréoscopiques d’époque. En reconstituant la caractère panoramique de l’exposition, il s’agira de réactualiser une forme « d’art de l’observation » caractéristique de la seconde moitié du XIXe siècle.
Un autre système à double écran permettra aux visiteurs d’explorer un monde de “jumeaux numériques” d’objets exposés en 1867 mais intransportables ou trop fragiles. Le mouvement circulatoire du spectateur se déroule dans une séquence temporelle dynamique. En faisant tourner la plate-forme d’observation à échelle humaine dans le sens des aiguilles d’une montre, le participant est engagé dans une rencontre fascinante et intime avec les objets, qui se transforment en même temps que le mouvement de la plate-forme.
La conduite de la recherche historique de fonds
La mise en place de jumeaux numériques pour accéder aux œuvres fragiles
L’immersion en réalité virtuelle au cœur de l’exposition de 1867
L’échange entre des équipes de recherche françaises et internationales
La diffusion de supports pédagogiques grand public et scolaire
L’élaboration d’un catalogue d’exposition inédite
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