Avec un nombre important de personnes souffrants d’anosmie, en particulier dans les cas post-viraux comme ceux observés avec COVID-19, ce projet représente une première étape dans la restauration de ce sens essentiel. L’objectif est de démontrer la faisabilité des implants olfactifs en couplant la technologie des nez électroniques à la simulation cérébrale, afin de permettre la détection d’odeurs chez les animaux anosmiques.
Le projet est mené par un consortium composé de 4 équipes dont celle du Dr Claire Martin, directrice de recherche au CNRS, elle mène ses recherches dans l’Unité Biologie Fonctionnelle et Adaptative (UMR 8251 CNRS – Université Paris Cité). Ses travaux ont pour objectifs de comprendre comment le cerveau traite et représente les odeurs dans différents contextes et notamment quelles sont les interactions entre olfaction et prise alimentaire. Elle fait partie du conseil d’administration de l’association Anosmie.org
Ce projet est soutenu par :
de la population mondiale souffre d’une altération de l’odorat
de la population mondiale est totalement anosmique
Les personnes anosmiques sont confrontées à de grandes difficultés dans leurs soins de santé, que ce soit dans le contexte de l’anosmie post-infection virale, de l’anosmie post-traumatique, de l’anosmie liées aux maladies neurodégénératives (maladie de Parkinson, maladies d’Alzheimer) ou aux autres tumeurs cérébrales. Ces patients éprouvent un sentiment de vulnérabilité physique et sociale, d’isolement. Cette situation est aggravée par l’incapacité à détecter certains dangers (fumée, gaz toxiques, aliments avariés) et par une anxiété concernant leurs propres odeurs corporelles. La perte d’odorat est aussi responsable de l’apparition de troubles du comportement alimentaire et de signes de dépression.
L’équipe du projet développe un implant olfactif qui combine nez électronique et réseau d’électrodes pour stimuler le bulbe olfactif, une région du cortex cérébral impliqué dans la perception des odeurs. Ceci permet de générer une sensation olfactive en activant le système nerveux central.
L’utilisation du nez électronique est primordiale car il permet d’identifier les propriétés d’un odorant en évaluant la somme des molécules qui le composent. L’objectif est d’entrainer ce nez à détecter et à distinguer deux substances odorantes avec une précision proche de 100% dans un environnement odorant bruyant, et ceci en moins de 2 secondes (2 cycles inspiratoires) après l’arrivée des odeurs.
En synchronisant ce capteur avec le rythme respiratoire, le dispositif se rapprochera de la physiologie de l’olfaction, favorisant ainsi le traitement des informations par le cerveau et restaurant les rythmes cérébraux importants pour le fonctionnement du cerveau et qui sont perdus dans le cadre de l’anosmie.
Démontrer la faisabilité et l’efficacité des implants olfactifs
Développer une solution thérapeutique innovante
Améliorer la qualité de vie des patients
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